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L’éjaculation est le réflexe physiologique qui accompagne l’orgasme. Il entraîne la diminution de l’érection et marque, par conséquent, la fin du rapport sexuel.
Dans la majorité des cas, l’éjaculation survient plusieurs minutes après le début du rapport mais, pour 1 homme sur 3, elle a lieu plus tôt, parfois même avant la pénétration. C’est ce qu’on appelle l’éjaculation précoce.
C’était mon cas il y a encore quelques mois. Ça ne l’est plus aujourd’hui. Je vous donne sur ce blog quelques conseils pour vous en débarrasser vous aussi.
La technique du stop and go et celle du slow stroke font partie des méthodes comportementales utilisées par les thérapeutes pour venir à bout de ce problème. Faisons le point sur les avantages et les inconvénients de ces méthodes.
Le stop and go, qu’est-ce que c’est ?
Le stop and go est une technique qui consiste à cesser tout mouvement de va-et-vient dès que les sensations pré-éjaculatoires commencent à se manifester, et à ne les reprendre que lorsque l’excitation est suffisamment redescendue.
Le stop and go a donc pour objectif de faire baisser rapidement votre niveau d’excitation sexuelle et, ainsi, de retarder l’éjaculation.
Pour faciliter l’utilisation de cette technique, vous pouvez par exemple dire « stop » à votre partenaire au moment où vous allez cesser les va-et-vient, puis « go » dès que vous êtes prêt à les reprendre.
Les avantages du stop and go
Les mouvements de va-et-vient stimulent l’extrémité du pénis. Ils permettent de faire monter progressivement votre excitation sexuelle. En mettant fin à ces mouvements à l’approche de l’orgasme, la pression sexuelle retombe et vous pouvez alors redémarrer un nouveau « cycle ». Le stop and go permet donc de tenir plus longtemps.
La méthode du stop and go a fait ses preuves depuis de nombreuses années. Elle est d’ailleurs souvent au programme des thérapies proposées par les sexologues, qui l’utilisent pour que le patient apprenne à mieux identifier les différentes zones de sa courbe d’excitation sexuelle, et en particulier le point de non-retour.
Les inconvénients du stop and go
Bien évidemment, le stop and go comporte quelques inconvénients.
Tout d’abord, il suppose une grande bienveillance de la part de votre partenaire. Car en stoppant tout mouvement de va-et-vient, votre excitation sexuelle va diminuer… mais aussi la sienne. En effet, c’est par les stimulations de son vagin et de son clitoris que votre partenaire prend du plaisir et chemine jusqu’à l’orgasme. En arrêtant la pénétration, vous allez donc, logiquement, faire retomber son excitation.
De plus, cette technique ne vous apprend pas à adopter la bonne gestuelle corporelle pendant le rapport sexuel.
Certes, c’est un très bon point de départ, même LE point de départ je dirais, mais c’est insuffisant pour parvenir à maîtriser pleinement votre excitation sexuelle.
Quelle est la différence entre le slow stroke et le stop and go ?
Peut-être avez vous déjà entendu l’expression « slow stroke » en association avec celle du « stop and go ». Les deux techniques comportent en effet beaucoup de similitudes.
Tout comme le stop and go, le slow stroke mise sur l’arrêt des va-et-vient avant le point de non-retour. La différence est cependant que le slow stroke ne se pratique pas durant le rapport sexuel, mais durant la masturbation.
Il consiste, en quelque sorte, à s’entraîner pour mieux comprendre la mécanique éjaculatoire, à mieux sentir l’instant où il faut temporiser et ralentir le rythme.
Comment pratiquer le slow stroke ?
Avec cette technique de masturbation, il s’agit de se masturber lentement en se concentrant sur les différentes sensations et réactions corporelles qui annoncent l’imminence de l’éjaculation :
- une pression de plus en plus intense au niveau du pénis
- une contraction musculaire
- une sudation
- une accélération de la respiration
- une augmentation du rythme cardiaque
- une envie irrépressible d’augmenter les mouvements de va-et-vient
Lorsque ces signaux d’alerte apparaissent, vous arrêtez la masturbation pendant quelques secondes et vous ne la reprenez qu’après avoir fait suffisamment redescendre l’excitation.
Il s’agit donc d’un entraînement, d’une prise de conscience de votre corps, destinée à apprendre à mieux contrôler votre excitation sexuelle.
Les alternatives au stop and go
Le stop and go est un bon point de départ pour l’apprentissage des techniques comportementales permettant de mieux maîtriser le « point de non-retour ».
Mais il n’a de sens, selon moi, que s’il est englobé dans un tout. En parallèle, vous devriez peut-être :
- consulter un sexologue : le sexologue est un professionnel qui soigne certains troubles sexuels. Il peut vous aider à faire face aux différents problèmes que vous rencontrez dans votre vie sexuelle. Ce praticien est habilité à traiter les cas d’éjaculation précoce. Si toutefois parler de ce sujet vous gêne, je vous recommande le coaching en ligne de Pascal de Sutter.
- utiliser la pression pénienne : seul, ou avec votre partenaire, effectuez une pression assez forte sur le pénis lorsque vous sentez que vous approchez du moment où vous ne pouvez plus vous retenir. Cela permet de faire baisser le niveau d’excitation et donc d’augmenter la durée du rapport.
- tenter les médecines douces : l’homéopathie, la phytothérapie, l’hypnose, les fleurs de Bach ou encore la médecine chinoise peuvent peut-être vous être utiles en cas de problème d’éjaculation trop rapide. Personnellement, j’ai testé l’homéopathie, mais sans succès. M’y suis-je bien pris ? Il semblerait en tout cas que chez certains sujets, ces médecines alternatives donnent des résultats intéressants, notamment pour diminuer l’anxiété et la peur de l’échec.
Dernière mise à jour le 22/03/2022.
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