Les préjugés autour de l’éjaculation précoce sont monnaie courante, j’en ai déjà parlé dans cet article sur les idées reçues. Aujourd’hui, j’aimerais revenir un peu plus en détail sur un point : l’âge. Celui-ci jouerait un rôle majeur dans la problématique de l’EJP. Info ou intox ?

Chez les jeunes, une question d’apprentissage avant tout

Dans l’imaginaire collectif, les jeunes hommes sont particulièrement touchés par l’éjaculation précoce. Cette affirmation est pourtant à nuancer.

Si un certain nombre d’hommes sont confrontés à la problématique de l’éjaculation précoce dès les prémices de leur vie sexuelle, il arrive aussi qu’elle survienne plus tard, une fois adulte. Après un événement traumatisant par exemple, ou lors d’un changement de partenaire sexuel. On parle alors d’éjaculation secondaire. J’en ai déjà parlé sur le blog puisque c’était mon cas.

En ce qui concerne les jeunes adultes touchés par le problème d’éjaculation prématurée, pointer du doigt l’âge est un raccourci grossier. L’âge n’est pas directement la cause, mais plutôt le manque d’apprentissage et les mauvaises habitudes de masturbation.

L’éjaculation rapide traduit dans ce cas une mauvaise appréciation des signes annonçant l’imminence de l’éjaculation. Généralement, après plusieurs essais et erreurs, les jeunes hommes arrivent à corriger le tir. En revanche, si le problème persiste plusieurs mois, ou années, alors, oui, il est légitime de se poser la question de savoir si on est précoce.

Il faut noter que les jeunes hommes à l’écoute de leur corps, « curieux » des diverses sensations qu’ils peuvent obtenir avec leur pénis, seront moins exposés à l’éjaculation précoce. Plus le corps est habitué aux sensations de plaisir, plus il saura, instinctivement, gérer son excitation.

En d’autres termes, plus un individu est capable de percevoir les signaux que lui envoie son corps pendant l’acte sexuel, mieux il sera en mesure de les prendre en compte, et donc d’anticiper le point de non-retour.

L’éjaculation rapide a tendance à augmenter avec l’âge

En vieillissant, des problèmes physiologiques apparaissent fréquemment, comme l’hypertension, qui peut provoquer des troubles de l’érection. On peut également citer la baisse de sécrétion d’hormones sexuelles (andropause), qui se produit aux alentours de 50 ans et qui est elle aussi à l’origine de troubles de l’érection.

La conséquence de tout cela, c’est que, comme l’érection survient après un temps d’excitation plus long qu’auparavant, la « fenêtre de tir » pour la pénétration est plus courte. Autrement dit, la zone d’excitation entre l’érection et l’éjaculation est plus réduite qu’auparavant. Le risque d’éjaculation prématurée est donc en théorie plus élevé.

Une étude réalisée en 2005 s’est d’ailleurs intéressée à cette relation entre l’âge et l’éjaculation. Il a été demandé à 500 couples européens et américains de se chronométrer pendant leurs rapports sexuels, sur une période de 4 semaines. Les données recueillies ont permis de déterminer le temps de pénétration médian avant éjaculation. Il est réparti comme suit.

18-30 ans 30 à 51 ans Plus de 51 ans
6,5 minutes 5,4 minutes 4,3 minutes

Comme vous pouvez le constater, plus on vieillit, plus on a de mal à se contrôler.

Toutefois, rassurez-vous. Prendre de l’âge n’est pas forcément synonyme d’éjaculation précoce. Vous pouvez apprendre à moduler votre excitation sexuelle aussi bien à 20 ans qu’à 50 ans. La preuve, j’avais plus de 40 ans quand j’ai été confronté au problème et je m’en suis débarrassé.

Quoi qu’il en soit, plus l’éjaculation précoce est traitée tôt, et plus il sera facile de la vaincre. Si vous souffrez d’EJP, il est donc capital de prendre rapidement les choses en main. Pour vous aider, j’ai regroupé les meilleures solutions ici.

Dernière mise à jour le 02/02/2021.

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Auteur

Fred

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